Psychodermatologie – Pré-test

Psychodermatologie - Pré-test

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1. Quelles sont les propositions vraies concernant les troubles fonctionnels cutanés et muqueux :

1. Symptôme médicalement inexpliqué

2. Plaintes répétées à propos d’un symptôme qui ne correspond à aucun substratum anatomique

3. Ils nécessitent une prise en charge médicale et psychologique

4. Ils sont potentiellement réversibles par une prise en charge psychologique

5. Ils touchent exclusivement les patients présentant une dépression caractérisée

2. Un adolescent qui a peur de se montrer aux autres à cause de son acné. Que recherchez-vous pour différencier un complexe d’une dysmorphie débutante ?

1. Des lésions d’excoriations qui vont laisser des cicatrices

2. Une acné sévère

3. Des antécédents psychiatriques

4. Une rupture dans la vie scolaire

5. J’interroge les parents sur la souffrance psychologique manifestée par leur enfant

3. Quels sont les trois items nécessaires au diagnostic de dysmorphie corporelle ?

1. Une cicatrice visible sur une zone exposée

2. Une souffrance psychologique qui retentit sur la vie sociale et la vie affective

3. Une souffrance psychologique de type dépression caractérisée ou un antécédent de dépression caractérisée

4. Une obsession d’avoir un défaut imaginaire ou apparent mais qui se voit que très peu

5. L’absence d’un trouble mental autre

4. Quels sont les signaux permettant de repérer une souffrance psychologique ?

1. Un décalage entre le ressenti du médecin et celle du malade par rapport à la sévérité de la maladie

2. Un nomadisme médical

3. Une mauvaise observance du traitement

4. Des troubles du sommeil

5. Des conflits relationnels familiaux

5. Quelles sont les propositions vraies concernant la dysmorphie corporelle ?

1. Le DSM 5 définit deux types, l’un classé dans les troubles délirants de type somatique, l’autre dans les troubles obsessionnels compulsifs

2. Les traitements médicamenteux sont des neuroleptiques et sont efficaces dans la majorité des cas

3. La prise en charge psychologique est efficace dans la majorité des cas

4. Le gradient de gravité dépend de la conscience qu’à le patient de son exagération par rapport à la réalité

5. Ils consultent majoritairement des dermatologues et des chirurgiens plastiques

6. Généralités #1 :

1. Les troubles psycho-dermatologiques peuvent être répertoriés en 3 grands registres

2. Il existe des liens privilégiés entre la peau et le psychisme

3. La consultation de psycho-dermatologie est un lieu où le patient peut débuter un travail de réflexion sur soi

4. Peut se pratiquer en binôme (dermatologue et psychiatre)

7. Généralités #2 :

1. Les douleurs psychogènes comme la glossodynie ou la vulvodynie sont des pathologies psychiatriques à expression cutanée

2. Dans la pathomimie il n’existe pas de lésions cutanées

3. Certaines affections dermatologiques peuvent être influencées par des facteurs psychiques

4. L’alexithymie correspond au fait de ne pas réussir à reconnaître, verbaliser ses émotions et son vécu subjectif

8. La dysmorphophobie :

1. Est un trouble psychiatrique à expression

2. Est une phobie

3. Est classé dans le DSM-5 parmi les troubles obsessionnels-compulsifs et apparentés

4. Peut prendre une dimension délirante

5. Ne peut pas mettre le patient en danger

9. Le délire d’infestation parasitaire ou Ekbom syndrome

1. Est une parasitophobie

2. Est une maladie psychiatrique

3. Peut se transmettre à l’entourage

4. Il faut démontrer rationnellement au patient que son jugement est erroné et chercher à le convaincre

5. Des antipsychotiques à forte dose doivent être prescrits

10. Excoriations psychogènes ou Sckin Picking Disorder

1. Le geste est tenu secret par le patient

2. Le trouble factice ou pathomimie est un diagnostic différentiel

3. Il existe un prurit

4. Est en lien avec une forme de régulation émotionnelle qui procure un soulagement immédiat au patient

5. Le traitement est uniquement médicamenteux

11. Au cours du délire d’infestation cutanée, quelle affirmation est fausse concernant ce terme de délire ?

1. ll s’agit d’une croyance erronée

2. La conviction du patient est inébranlable

3. Il y a une conviction qui est centrée sur la préoccupation d’une infestation

4. Il y a une conviction qui est accessible à l’argumentation

12. Pour le diagnostic de délire d’infestation cutanée, quelle affirmation est incorrecte ?

1. Le syndrome des morgellons est un type particulier de délire d’infestation cutanée

2. La dépression n’est pas une comorbidité psychiatrique observée

3. Il est communément appelé sous le terme de syndrome d'Ekbom

4. Ces patients peuvent présenter des lésions cutanées auto-provoquées

13. Actuellement, quel est le psychotrope de référence pour le délire d’infestation cutanée ?

1. Olanzapine

2. Pimozide

3. Quétiapine

4. Rispéridone

14. Pour le diagnostic du prurit psychogène, quelle affirmation est incorrecte ?

1. Il s’agit d’un prurit chronique

2. Il s’agit d’un prurit qui a souvent une prédominance au repos

3. La présence d’excoriations psychogènes est caractéristique

4. Ces patients ne présentent pas d’étiologie systémique liée au prurit

15. Quelle est l’affirmation correcte concernant la psychopathologie associée au diagnostic de prurit psychogène ?

1. Le prurit est directement lié à la présence d’une psychose

2. Les troubles anxieux sont caractéristiques

3. La présence d’un trouble obsessionnel compulsif est typique

4. Des troubles impulsifs sont souvent associés au prurit psychogène

16. L’hypochondrie :

1. Est une préoccupation centrée sur la crainte d'être atteint d'une maladie grave

2. Est une crainte irrationnelle de contracter une maladie grave

3. Le sujet hypocondriaque est convaincu d'être malade

4. Peut entrainer une altération du fonctionnement social et professionnel

5. Le sujet hypocondriaque simule son angoisse pour avoir des bénéfices secondaires

17. L’épisode dépressif :

1. Est spontanément résolutif dans plus de la moitié des cas

2. prévalence a augmenté en Europe avec l’épidémie Covid en 2020

3. Est rare chez les moins de 14 ans

4. La principale cause d’invalidité psychiatrique dans le monde

5. Est à dépister notamment en cas de dermatose chronique

18. Si vous diagnostiquez une dépression chez un patient ayant un psoriasis :

1. Le questionnement sur les pensées suicidaires renforce le risque suicidaire

2. En cas de pensées suicidaires, il est recommandé de rechercher la présence de facteurs de protection : raisons positives de vivre, soutien social fort

3. Une psychothérapie n’est pas indiquée avant le traitement du psoriasis

4. L’activité sportive est contre indiquée

5. Le traitement de sa dépression renforcera sans doute son observance thérapeutique

19. Les antidépresseurs :

1. Le délai d’action est de moins d’une semaine

2. Sont contre-indiqués en cas de psoriasis associé

3. Les effets secondaires s’estompent souvent spontanément malgré la poursuite du traitement

4. Certains antidépresseurs ont une activité antalgique

5. Ne peuvent être prescrit que par un psychiatre

20. Un syndrome délirant :

1. La conviction du malade est inébranlable

2. Est toujours associé à des hallucinations

3. Est parfois systématisé, bien construit, cohérent, logique

4. Peut être traité par neuroleptiques

5. Est rarement associé à des pensées angoissantes

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