Dermatologie courante de l’enfant – Post-test

Post-test dermatologie pédiatrique

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1. La présence de condylomes acuminés de la marge anale chez l’enfant :

1. Doit faire signaler un abus sexuel chez tout enfant de moins de 4 ans

2. Doit faire réaliser de principe un bilan complet des infections sexuellement transmissibles

3. Doit faire rechercher la présence de verrues vulgaires chez les parents et chez l’enfant

4. Chez l’enfant de moins de 2 ans, la transmission de l’HPV se fait principalement par manuportage

5. En cas de lésions pauci symptomatiques, une abstention peut se discuter

2. Les papillomavirus humains (HPV)

1. Sont plus de 200 dont 40 à tropisme muqueux (sphère ano-génitale)

2. L’analyse du génotype de l’HPV peut aider au diagnostic de verrues vulgaires

3. La présence de plus de 50 verrues chez un enfant doit faire rechercher un déficit immunitaire

4. 2 verrues sur 3 régressent spontanément dans les 2 ans, justifiant une abstention thérapeutique en l’absence de gêne

5. Sont responsables pour certains sous types des molluscum contagiosum

3. La présence de 20 molluscum contagiosum de la zone génitale chez un enfant :

1. Doit faire évoquer un déficit immunitaire

2. Doit faire évoquer un sévice sexuel

3. Même en l’absence de gêne, impose un traitement pour éviter la contagiosité intra familiale

4. Le traitement par Hydroxyde de potassium (Molusderm/Molutrex) est indiqué en 1ère intention mais n’est pas plus efficace que le curetage ou la cryothérapie

5. Doit faire réaliser une éviction de la piscine le temps de la régression des lésions

4. Devant des ecchymoses de l’enfant, quels éléments doivent alerter sur l’éventualité de sévices ?

1. Éléments d’âges différents

2. Localisation sur les convexités osseuses

3. Nourrisson de moins d’un an

4. Atteinte des joues

5. Absence d’explication à l’anamnèse parentale

5. Chez une enfant de 3 ans, quels sont les constatations qui doivent faire rechercher plus particulièrement une maltraitance ?

1. Anite streptococcique

2. Condylomes ano-vulvaires

3. Brûlures des fesses

4. Phtiriase ciliaire

5. Purpura aigu des membres inférieurs

6. Devant une toxidermie en pédiatrie, il faut rechercher les signes de gravité suivants :

1. Décollement cutané

2. Fièvre

3. Atteinte muqueuse

4. Cytolyse

5. Insuffisance rénale

7. Une maladie de Kawasaki est suspectée devant :

1. Hyperthermie depuis plus de 3 jours

2. Exanthème polymorphe diffus

3. Conjonctivite bilatérale

4. Chéilite

5. Adénopathie cervicale > 1,5cm

8. Concernant le syndrome mains pieds bouche, quelles sont les réponses vraies ?

1. L’agent responsable est un parvovirus

2. L’agent responsable est un entérovirus

3. Une onychomadèse (décollement tablette unguéale) peut être constatée à distance

4. Il s’agit d’une pathologie bénigne

5. L’atteinte se limite toujours aux mains, pieds et bouche

9. Concernant le pityriasis rosé de Gibert, quelles sont les réponses vraies :

1. Il est associé à HHV6 et 7

2. Un médaillon initial est observé

3. Il guérit en moins d’une semaine

4. La lésion élémentaire est une vésicule

5. Il touche plutôt l’enfant d’âge préscolaire

10. Le purpura est observé au cours des pathologies suivantes :

1. Purpura fulminans

2. Purpura thrombopénique

3. Le scorbut

4. Lésions mécaniques auto ou hétéro induites

5. Purpura rhumatoïde

11. Une jeune fille de 8 ans consulte en raison de l’apparition récente de cette lésion inflammatoire. Quels sont les signes sémiologiques observés

1. Alopécie

2. Érythème

3. Pus

4. Nodule

5. Vésicule

12. Une jeune fille de 8 ans consulte en raison de l’apparition récente de cette lésion inflammatoire. Quelle est la proposition exacte ?

1. Il s’agit d’un impétigo

2. L’aspect est celui d’une teigne inflammatoire

3. Vous réalisez un prélèvement mycologique

4. Vous réalisez un prélèvement bactériologique

5. Vous prescrivez une antibiothérapie

13. Une jeune fille de 8 ans consulte en raison de l’apparition récente de cette lésion inflammatoire. Quelle est la proposition exacte ?

1. Vous attendez le résultat du prélèvement avant de débuter le traitement

2. Vous prescrivez un traitement local en attendant les résultats du prélèvement

3. Vous débutez un traitement par itraconazole

4. Vous débutez un traitement par terbinafine

5. Vous prescrivez une corticothérapie générale

14. Un garçon de 10 ans consulte en urgence pour ces lésions cutanées. L’enfant est par ailleurs en bon état général, apyrétique. Il n’a pas d’antécédent. Quel est votre diagnostic ?

1. Épidermolyse aiguë staphylococcique

2. Dermatophytose cutanée

3. Impétigo bulleux

4. Echtyma

5. Pemphigoïde bulleuse

15. Un garçon de 10 ans consulte en urgence pour ces lésions cutanées. L’enfant est par ailleurs en bon état général, apyrétique. Il n’a pas d’antécédent. Quel agent pathogène est le plus probablement impliqué responsable de cette dermatose ?

1. Pseudomonas aeruginosa

2. Staphylococcus epidermidis

3. Streptococcus dysgalactiae

4. Streptococcus pyogenes

5. Staphylococcus aureus

16. Un garçon de 10 ans consulte en urgence pour ces lésions cutanées. L’enfant est par ailleurs en bon état général, apyrétique. Il n’a pas d’antécédent. Quel traitement proposez-vous ? Plusieurs réponses possibles.

1. Traitement local par acide fusidique

2. Traitement local par mupirocine

3. Traitement par amoxicilline et acide clavulanique et savon antiseptique

4. Soins locaux avec savon antiseptique, couverture des lésions avec des pansements gras

5. Détersion douce des lésions lors de la toilette

17. Concernant le pityriasis versicolor, quelle est la proposition vraie ? Plusieurs réponses possibles.

1. Est causé par une levure saphophyte (malasseziafurfur)

2. Touche préférentiellement le visage

3. S’accompagne fréquemment d’un prurit

4. Un examen mycologique est pratiqué pour confirmer le diagnostic

5. Le traitement repose en 1ère intention sur des antifongiques locaux

18. Concernant le pityriasis rosé de Gibert, quelle est la proposition vraie ? Plusieurs réponses possibles.

1. Débute le plus souvent par une lésion unique érythémateuse ovalaire

2. Se caractérise par une distribution des lésions en branches de sapin sur le tronc

3. Touche préférentiellement les extrémités

4. L’abstention thérapeutique est fréquemment proposée

5. La guérison est spontanée en quelques semaines

19. Concernant la dermite séborrhéique, quelle est la proposition vraie ? Plusieurs réponses possibles.

1. Elle touche plus souvent les femmes

2. L’atteinte du cuir chevelu est toujours associée à celle du visage

3. Elle évolue par poussées

4. Le diagnostic repose sur l’examen clinique seul

5. Le traitement repose en 1ère intention sur les dermocorticoïdes

20. Quel est le traitement de choix des acnés à prédominance inflammatoire chez l’adolescent ? Plusieurs réponses possibles.

1. Les cyclines

2. Le métronidazole

3. Le peroxyde de benzoyle

4. L’isotrétinoïne

5. Les dermocorticoïdes

21. Le diagnostic d’acné est posé devant la présence de :

1. Lésions monomorphes

2. Microkystes

3. Papulo-pustules

4. Télangiectasies

5. Comédons

22. Le propranolol :

1. Peut être introduit en cabinet de ville

2. Aggrave les infections virales

3. Doit être administré au moment d’un repas

4. Est prescrit hors AMM

23. Les hémangiomes infantiles :

1. Peuvent se compliquer de troubles de l’hémostase

2. Peuvent apparaître après l’âge d’1 an

3. Peuvent s’ulcérer

4. Peuvent laisser des marques inesthétiques après régression

24. Les nævus simplex, aussi appelés taches saumonées :

1. Ressemblent à des angiomes plans, mais disparaissent naturellement

2. Peuvent toucher les paupières

3. Sont héréditaires

4. Sont rares

25. Les angiomes plans :

1. Peuvent s’aggraver après la naissance

2. Sont aussi traités par propranolol

3. Peuvent être associés à des complications neurologiques

4. Peuvent être associés à des complications ophtalmologiques

26. Chez un enfant ayant un hémangiome :

1. Il faut toujours faire un examen d’imagerie pour confirmer le diagnostic

2. Il faut toujours le traiter par propranolol

3. Il n’est pas nécessaire de rechercher une atteinte viscérale

4. Il est possible que l’hémangiome ait été visible à la naissance

27. La cause la plus fréquente des dermites du siège du nourrisson est :

1. La mycose du siège

2. La dermite par macération/irritation du siège

3. L’eczéma de contact aux couches

4. Le « psoriasis des langes »

5. Le signe d’une carence en zinc

28. Concernant la toilette du nourrisson en bonne santé, quelles propositions sont fausses ?

1. Il faut éviter autant que possible l’utilisation de lingettes pour la toilette.

2. Il est vivement déconseillé de faire un nettoyage quotidien des nourrissons

3. Il est recommandé d’utiliser le liniment oléo-calcaire pour nettoyer le siège des nourrissons

4. Il faut éviter les savons purs et privilégier les détergents doux

5. Un émollient est à appliquer systématiquement après la toilette du nourrisson, y compris en l’absence de pathologie

29. Une ulcération unique du palais, médiane, chez un nourrisson en bon état général, sans signe associés, évoque :

1. Uneprimo-infection herpétique

2. La maladie de Crohn

3. Un carcinome épidermoïde néonatal

4. Un aphte de Bednar

5. Une maladie auto-inflammatoire

30. Quels facteurs prédisposent aux dermites du siège du nourrisson par macération/irritation ?

1. Fréquence de changement de couches > 8 par jour

2. Fréquence de changement de couches < 4 par jour

3. Épisodes de diarrhée

4. Nettoyage fréquent du siège avec lingettes

5. Application d’une crème de protection du siège le soir

31. Un livedo diffus, peu marqué, sans atrophie cutanée chez un nouveau-né en très bonne santé correspond vraisemblablement à :

1. Un cutis marmorata telangiectatica congenita

2. Une angiomatose diffuse

3. Des malformations capillaires multiples

4. Un cutis marmorata physiologique

5. Un lupus systémique

32. Sur la photo ci-dessus, vous suspectez en priorité :

1. Des taches café au lait multiples

2. Une mastocytose

3. Une mosaïque pigmentaire

4. Une NF1

5. Une NF2

33. Sur la photo ci-dessus, vous recherchez :

1. Des lésions similaires chez les parents

2. Un hamartome hypochromique

3. Un hamartome anémique

4. Un xanthogranulome juvénile

5. Des lentigines dans les plis

34. Sur le plan génétique, le nævus mélanocytaire congénital résulte de…

1. Transmission autosomique récessive

2. Prédisposition génétique multifactorielle

3. Mutation post-zygotique

4. Aucune mutation

35. Le nævus congénital est à risque important de mélanome selon... ?

1. La taille du nævus congénital

2. Le nombre de nævus congénitaux

3. Atteinte du système nerveux central

4. Quelque soit la taille

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